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Historique de l'établissement

 
En 1860, la Commission des Hospices de la Ville de Mons décide de construire un établissement destiné à héberger des femmes atteintes d'affections mentales. Le lieu choisi se situe sur les hauteurs, au Nord-Est de la ville, et à l'endroit où, quelques siècles plus tôt, était dressé le gibet de Mons. On peut penser que cette localisation, dans un endroit haut et découvert, a été choisie pour permettre aux malades d'y bénéficier du bon air, à moins que ce ne soit la peur que ces malades n'incommodent les habitants de la ville.

En 1866, la construction est achevée et les premières aliénées prennent possession des lieux. Le nombre de personnes pouvant être admises dans l'établissement est fixé à 170, à savoir 150 indigentes et 20 pensionnaires.
Des quartiers distincts sont d'ailleurs affectés à ces deux catégories.

Par la loi du 18 juin 1850, l'hôpital est, par ailleurs, autorisé à recevoir des malades sous le régime de la collocation.

Au fil des années, la charge financière devenant trop lourde à supporter par la Ville de Mons, en 1873, le Ministère de la Justice reprend, au nom de l'Etat, la propriété et la gestion de l'asile. Le même Ministre confie alors la desserte de l'hôpital à la Congrégation religieuse des Soeurs de la Charité. Celle-ci, pour un prix déterminé par jour et par malade, assure la surveillance, les soins infirmiers et fournit la nourriture, les vêtements, la literie ... La Direction est confiée à un Médecin-Directeur, fonctionnaire nommé par le Ministre. Le Médecin-Directeur est assisté de quelques fonctionnaires : un secrétaire-receveur, un commis et un surveillant des travaux.

A cette époque, l'Asile vit pratiquement en autarcie, comme dans de nombreux établissements semblables en Belgique et en France. Une ferme est installée et les patientes indigentes fournissent la main d'oeuvre nécessaire. Une école de gardes-malades et d'infirmières y est également créée.

Au 31 décembre 1937, l'Asile pour femmes aliénées de Mons compte 451 indigentes et 106 payantes.

Le vote de la loi de Défense sociale en 1930 a, en outre, permis la création d'une section fermée pour l'accueil de 30 internées.

L'Asile, appelé entre-temps "Etablissement de l'Etat pour Malades mentales" est transféré en 1948 du Ministère de la Justice au Ministère de la Santé publique et prend ensuite le nom d'Hôpital psychiatrique de l'Etat.

Tout au long de ces transferts, les conventions avec la Congrégation des Sœurs de la Charité sont revues, modifiées, complétées. La Congrégation crée une A. S B L d'Aide à l'Hôpital psychiatrique de Mons, afin de pouvoir recruter le personnel nécessaire pour remplir sa mission.

En 1983, les deux hôpitaux psychiatriques de l'Etat de Mons et de Tournai sont transférés à la Communauté française.

En 1984, la Congrégation religieuse dénonce la Convention de desserte de l'A S B L. d'Aide à l'Hôpital et alors reprise par la Communauté française qui place son Secrétaire général à la présidence.

Au ler janvier 1995 lors du transfert de certaines compétences de la Communauté française à la Région wallonne, les hôpitaux psychiatriques de Mons et de Tournai sont transférés à cette dernière.

Enfin, conscient de la nécessité d'assurer une gestion de proximité permettant à ces hôpitaux d'occuper une place privilégiée dans le domaine de la psychiatrie en constante évolution, le Gouvernement wallon institue, au ler janvier 1996, les hôpitaux en organismes d'intérêt public dotés de la personnalité juridique.

L'hôpital psychiatrique de Mons prend dès lors l'appellation de Centre Hospitalier Psychiatrique du Chêne aux Haies.

Ces nombreuses évolutions de l'entité juridique expliquent la coexistence que le Centre hospitalier a encore connue au cours de l'année 1996, d'un certain nombre d'instances relevant tantôt de l'A.S.B.L tantôt de l'organisme d'intérêt public.

En 2003 le statut juridique évolue vers le statut d'organisme pararégional de type B.

En 2009 le Centre Hospitalier Psychiatrique le Chêne aux Haies et le Centre Hospitalier Universitaire Ambroise Paré ont uni leurs destinées au sein de la même intercommunale, suite à un décret adopté par le Parlement wallon.